Presque tous les secteurs ne peuvent pas s’échapper à la dématérialisation. Dans ce cadre, les opérations comme les opérations de vérification changent de nature. Dans les débuts de l’an 2000, une vague de transformation numérique marque la justice américaine. La Legaltech ou Legal Technology ou encore technologie juridique a vu le jour aux États-Unis en 2004. Qu’en est-il de la legaltech en France ?
Ce que veut dire le terme « legaltech »
Apparu aux États-Unis et au Royaume-Uni, le terme Legaltech représentait à l’origine les sociétés proposant des outils qui permettent d’aider les professionnels du droit dans leurs tâches de gestion. Avec les nouvelles générations d’entreprises, on peut définir legaltech par entreprise innovante du numérique développant une offre de services juridiques dématérialisés. Des solutions technologiques de dématérialisation et d’automatisation sont ainsi mises à la disposition des entreprises, des cabinets d’avocats et du grand public. Différents domaines du droit sont concernés par cette innovation comme le droit du travail, le droit des sociétés, le droit de la consommation, le droit des contrats, … Si la legaltech est déjà connue ailleurs, le marché se structure progressivement en France. Actuellement, les acteurs dans le domaine mentionnent une croissance forte. D’après startdoc avis, ce marché est encore à ses débuts dans l’Hexagone.
Le potentiel du secteur en France
Les start-up françaises qui se spécialisent dans le domaine de la legaltech comme Startdoc commencent à se développer. Le besoin de numérisation chez les entreprises est remarquable en sortie de crise. Ainsi, les services juridiques dématérialisés attirent de plus en plus de sociétés. Ce sont dans l’intérêt des professionnels de s’orienter vers les innovations dédiées à eux. Les demandes de solutions numériques des professionnels du droit connaissent un fort accroissement. D’après les données, la legaltech française a triplé en deux ans (de 2018 à 2020). Renforcée de la crise, la legaltech touche l’hypercroissance, telle croissance est poussée par les recrutements et par les levées de fonds. En termes legaltech, le potentiel français se décrit dans des solutions se rapportant au contract management. À titre d’exemple, il y a des entrepreneurs exerçant dans la mise à disposition de logiciel de gestion et d’automatisation de contrats complexes.
La Legaltech en France en quelques chiffres
D’après certaines études, les startups du droit ont connu une importante croissance des fonds levés pendant les trois années 2017 (12,8 millions d’euros), 2018 (24,6 millions d’euros) et 2019 (52,1 millions d’euros). 2020 a été une année marquée par la pandémie, le montant des levées de fonds a chuté. 2021 est ensuite marquée par une reprise de niveau avec des levées reparties à la hausse (57,8 millions d’euros en novembre). La hausse des levées de fonds est boostée par l’accès facile aux capitaux. D’après des enquêtes auprès des jeunes pousses, environ 56% ont pu bénéficier des financements en toute facilité. À part, il faut également noter que les legaltech françaises s’orientent de plus en plus vers l’exportation. Si 11,2% disposent d’un bureau à l’étranger, 10,5% d’entre elles ont des clients en Amérique du Nord et 15% ont des clients en Afrique. Bien que ce marché connaisse un bon envol en France, on peut dire qu’il est encore minime dans l’Hexagone.